Les tests sur les animaux pour la recherche

Publié par Christianne Anim

Les tests sur les animaux pour la recherche

Comme vous l’avez remarqué je porte un vrai intérêt à la place de l’animal et notamment du chien auprès des malades et handicapés.

Récemment j’ai lu un article sur la place de l’animal dans la recherche et comment les tests sur les animaux peuvent faire avancer la recherche de certaines maladies. L’article issu du magazine Ca m’intéresse montrait que grâce à la manipulation des gènes, des chercheurs ont donné vie à des petits singes porteurs de maladies humaines. J’accorde que la méthode peut être remise en question, cependant cela permettrait de tester de nouveaux traitements sur ces maladies et dans ce sens soigner les personnes touchées par celles-ci ! Ce qui est une bonne nouvelle.

Selon deux grands chercheurs, « il est impossible aujourd’hui de se passer de l’expérimentation animale si on veut améliorer la santé humaine ». Cependant il faut savoir que les méthodes de tests sur les animaux sont extrêmement encadrées et ont permis de faire de grandes découvertes dans la médecine. La recherche sur les animaux permet en fait d’accroitre le niveau de connaissance sur les maladies ou sur les résultats des médicaments. Dans la loi il est bien stipulé que si l’animal n’est pas indispensable à une recherche alors il doit être remplacé par d’autres techniques, c’est-à-dire qu’il y une grande protection des animaux, en tout cas dans l’union européenne.

Pour en savoir plus je vous invite à lire la règle des 3R. Cette règle a été élaborée dans une démarche éthique et de protection des animaux.

Quelles sont les avancées de la recherche

Dans ces grandes questions éthiques, voici quelques beaux résultats cités dans l’article :

  • Grâce aux oiseaux, des chercheurs ont compris la chimie des cellules
  • Grâce aux chevaux, la mécanique de l’immunité a été découverte
  • Grâce aux chiens, on a découvert que le diabète se traitait à l’insuline (et oui grâce aux chiens)
  • Mais encore…

Les essais sur les animaux

L’animal est aussi utilisé pour évaluer la toxicité des médicaments et cette façon de procéder permet d’obtenir des données sur les molécules des médicaments et leurs effets sur l’homme, elles nous sont alors plus que bénéfiques. Il faut savoir qu’aujourd’hui, l’analyse toxicologique d’un médicament sur l’animal est obligatoire. Même si elle n’assure pas à 100% les résultats sur l’homme car nous sommes tous différents, et bien elle permet d’obtenir de nombreuses informations complémentaires.

Quel animal pour quelle maladie

Les animaux ne sont pas choisis au hasard, mais défini selon ce qu’ils ont de plus proche avec l’homme. Je m’explique (toujours des informations issues de l’article –n°400 Juin 2014) : le furet est utilisé pour la recherche sur la grippe car naturellement, il tousse et éternue souvent. Les chiens boxers sont utilisés pour l’étude des maladies cardiaque car leur système cardiaque serait le plus proche de celui de l’homme. Le Golden retriever développe naturellement la Myopathie de Duchenne, donc il permet de faire avancer la recherche sur les maladies génétiques rares etc…

Un problème d’éthique

Il est vrai que l’expérimentation animale peut poser des problèmes d’éthique (voir mon article Les animaux : des êtres vivants), cependant il ne faut pas oublier – comme cité ci-dessus – que les tests sont extrêmement encadrés. Ils permettent de grandes avancées médicales et surtout de sauver des vies. Il ne faut pas croire que les animaux sont torturés comme le montre des images sur internet, il y a un grand respect de l’animal et une surveillance extrême lors des manipulations.

Pour en savoir plus sur les tests et expérimentations sur les animaux dans le cadre de la recherche, je vous invite à lire une page dédiée à ce sujet sur le site du Téléthon : Tests et Essais sur les animaux

Pour finir sur cet article sérieux, voici une touche d’humour.